Éliette Tremblay


Faire de mon métier une passion, mon rêve.


Native de Saint-Fulgence, au Saguenay, Éliette Tremblay née dans une famille assez nombreuse, soit une famille de 13 enfants. Éliette trouvera beaucoup de passion dans plusieurs domaines différents. Vers la fin des années 1940, elle étudie les arts domestiques à l’Institut Familial de Chicoutimi. Quelques années plus tard, Mme Tremblay suivit une formation à l’hôpital St-Sacrement de Québec et devient infirmière.

Durant les années 60, elle habitera avec petite famille la municipalité rurale de Saint-Maurice. Là où elle joint l'Association féminine d'éducation et d'action sociale (AFEAS) et est responsable de la salle de tissage pendant quelque temps. Parallèlement, afin de refaire ses connaissances en matière de tissage au métier, elle étudie à la Maison Routhier de Sainte-Foy.

J’ai découvert le Tartan du Québec sur un calendrier d’une amie, Mme Franscine Paquet, tisserande de St-Georges. J’ai eu un coup de foudre en feuilletant ce calendrier de création de l’année 1997, on pouvait y voir un écharte de tartan du Québec. Mme Franscine Paquet était à l’époque une des élèves de Mme Hovington à Notre-Dame-des-Pains. Elle a su me transmette sa passion pour le tartan. Fière d'avoir appris, à l'Institut familial de Chicoutimi, à croiser des fils à angle droit, en juxtaposant les couleurs et en les entrecroisant pour donner lieu à des motifs et des nuances, j’y ai trouvé une signification. J’ai découvert à ce moment-là que je pouvais m’exprimer en tissant. J’y ai trouvé une identité très forte ainsi, qu’un effet de ralliement comme je n’en avais jamais vu et ça propre à moi. Le Tartan pour moi est beaucoup plus qu’un simple morceau de tissus, il signifie par son tout l’héritage que nous ont laissé nos ancêtres, ainsi que, les valeurs que nous prônons.

J’affectionne énormément l’art de tisser. Depuis que je suis jeune, cet art fait partie de ma vie. À cette époque, ma mère fabriquait le tissu de nos draps, vêtement et plusieurs autres tissus qui avait plusieurs utilités. J’ai toujours gardé dans ma vie cette passion, quoi de plus valorisant que de faire ses propres vêtements. Une des grandes sources d’inspirations est cette chanson.

Je vais toujours garder au fond de moi cette passion pour le tartan. Je suis fière d’être Québécoise, je suis fière de porter les couleurs de ma province et si je peux me le permettre, je suis fière de vous présenter sous la forme d’une passion, cet objet d’identité pure, le Tartan du Québec

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